Sunday Ride Classic

La nuit fut courte, même très courte. Il m’a été quasiment impossible de fermer l’œil de la nuit. Tout ce bouscule dans ma tête, de vielles images resurgissaient, je les croyais disparues à jamais mais non elles étaient bien la enfouies dans les recoins de ma mémoire et elles sont réapparues cette nuit. Mes rêves de gosses sont revenus me hanter pour mon plus grand plaisir.
3H30 du mat, je tiens plus… Je me lève. Douche, rasage, café (pas de croissants c’est trop tôt) Ordi, café, recafé, enfin le soleil se lève. Je commence à charger la vara et je contrôle deux fois que je n’ai rien oublié, surtout le ticket d’entrée.
6H15 c’est l’heure de partir. J’hésite, je prends la doublure hiver ou pas ???? Je tourne, je vire et je décide de la mettre. J’enfile mon fut moto, la doublure hiver du blouson, le blouson, mes godasses et je vais faire un bisou à Chris qui dort encore (quand je pense qu’elle n’a pas fait le ménage …)
« A ce soir, ciao !!!! »
Je sors la vara du garage, tourne la clé, appuis sur le bouton du démarreur et le moteur part au quart de tour.
J’enfile mes gants et mon casque, je regarde le thermomètre de ma vara 5°c en sortant du garage…. Il ne fait pas chaud, je passe mon protége cou et monte sur ma belle. Ma main gauche saisie le levier d’embrayage, mon pied gauche débéquille, puis le droit appuis sur le levier de vitesse. Le voyant du neutre s’éteint, ma main droite tourne la poignée d’accélérateur, ma main gauche relâche le levier d’embrayage, la vara tressaute gentiment, c’est parti……….
La journée va être splendide, déjà le soleil pointe au dessus du Lubéron, il me tarde qu’il réchauffe l’air car j’arrive en campagne et le thermomètre descend de plus en plus. 0°C au bout de qlq centaines de mètres, j’ai bien fait de mettre la doublure hiver. Peu de monde sur la route, je roule serin en guettant le moindre rayon de soleil qui me réchauffera car maintenant le thermomètre m’indique -2°C. Vivement que ça chauffe, j’espère qu’il ne descendra pas plus. Je descends par la route, pas beaucoup de motards, en fait, j’en croise deux et me fait doubler par un seul à qlq kilomètres de l’arrivée.
Moins de deux heures plus tard, je suis arrivé, il est 8H00. L’organisation m’indique la file que je dois prendre, j’y vais et arrête le moteur devant la cabine n°5, il y a juste une moto et une voiture devant moi.
A j’oubliais. Je vous parle mais j’ai oublié de vous dire l’essentiel, le but de cette balade : » la réouverture du circuit Paul Ricard aux motos et aux spectateurs. » Cette journée est dédiée au Sunday Ride Classic, les spectateurs sont venus en masses, enfin pas trop, il n’a été vendu que un peu plus de 4000 places, seulement sur Internet et tout et parti très vite.
8H20, les barrières s’ouvrent et nous pouvons à nouveau rentré sur le circuit du Castellet. Nous sommes guidés jusqu’au parking ; de la, direction la tribune et le commencement d’une journée inoubliable.
Tout au long de la journée se succèdent les divers groupes de motos, certains motards font le show et se donnent à fond au guidon de leurs bécanes. L’organisation est superbe, un seul regret, ne pas avoir l’accès aux stands, mais la c’est peu être trop en demander.
Des centaines de photos plus tard, il est temps de prendre le chemin du retour, le cœur lourd mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Vivement le mois d’Octobre, Le Paul Ricard nous réserve une nouvelle surprise.

Quelques photos pour vous mettre en appétit












Pour en voir plus, il vous suffit d’aller sur ce lien :
http://mcll13.free.fr/Sunday%20Ride%20Classic/

De mettre le CD d’un groupe que vous aimez pour avoir une musique de fond et de visionner les qlq 970 photos du lien soit 1H20 de visionnage.


@+ Michel