quel motard etes vous ?
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quel motard etes vous ?
Le motard en uniforme
Flic ou poulet, il est tout de bleu vêtu et est reconnaissable à la dextérité avec laquelle il mène sa moto de 300 kg.
Son job est de vous rappeler la loi ; il le fait avec plus ou moins de sympathie mais il ne faut pas lui jeter la pierre, Pierre, il en faut bien des qui se dévouent pour faire le sale boulot.
On ne peut pas vraiment dire qu’il ait une “mentalité” avec son uniforme étant donné que son boulot est justement de ne plus avoir de mental et d’obéir bêtement aux ordres bêtes...
Il est un rite indéniable au quotidien du motard en uniforme c’est l’apéro. Ainsi à l’horaire du lever de coude, vous pourrez à priori rouler tranquille.
Si vous êtes une jolie jeune fille, notez que le motard en uniforme n’est pas insensible aux jolies jeunes filles et que son instinct le poussera à vous écrire son numéro de téléphone sur un bout de papier plutôt qu’à vous rédiger un PV pour je ne sais quelle raison.
Ce qui est marrant avec le motard en uniforme c’est qu’une fois abandonné cet uniforme c’est souvent l’exemple type de ce que la loi ne veut pas qu’on fasse avec une moto sur la route...
• Si il vous double : faites lui un V poli, il faut éviter de le mettre de mauvaise humeur.
• Si vous le croisez : faites lui un V poli et matez bien dans la limou qu’il est en train d’escorter c’est Pamela Anderson.
• Si vous le doublez : gaz en grand !!! Cassez-vous vite et priez pour qu’il tombe en rade d’essence en vous poursuivant.
Le "pilote" (notons l'importance des guillemets...)
Vous le reconnaîtrez à son gros cube, le « pilote » ne roule qu’en gros cube puisqu’il est « pilote », vous comprenez...
Roi de la mauvaise foi, il est plutôt du style à vous rabaisser plus bas que terre lorsqu’il n’a pas d’humour et ne reconnaîtra jamais que sa moto n’est pas la meilleure moto du monde… Sauf quand il en changera puisque la meilleure moto du monde sera celle qu’il achètera, vous comprenez…
En revanche, lorsqu’il a de l’humour, ce motard là vaut vraiment le détour, ses excuses fleurent bon la mauvaise foi et sont souvent powered with JBT. Toujours plus exotiques les unes que les autres, ses explications et excuses sont d’autant plus hilarantes qu’il vous les sort avec une conviction toute particulière.
Rouler avec lui est souvent un régal car quand il roule effectivement à la hauteur de ses prétentions, vous apprenez pas mal à tenter de le suivre et à l’observer et quand il est loin d’être le meilleur pilote de la paroisse auquel jusque là vous aviez affaire, les fous rires dans le cax sont fréquents et votre égo sera flatté.
• Si il vous double : c'est normal.
• Si vous le croisez : faites lui V, au même titre que la mauvaise foi c'est un signe de reconnaissance entre motards.
• Si vous le doublez : c'est parce qu'il vient d'être opéré d'une hernie, qu'il est en rodage et surtout comme c’est un jour pair et que les jours pairs, ses gommes mettent plus de temps à chauffer, il vous laisse passer devant.
Le kudacié
Ce motard roule loin, longtemps, par tous les temps, sur tous les types de routes et avec n’importe quelle meule, (très souvent la plus inadaptée à cet exercice).
C’est un adepte des départementales capable de se rallonger de centaines de bornes juste pour aller choper la p’tite route qui va bien ou faire coucou à un ami d’une autre contrée.
Souvent lorsqu’il s’arrête, sa colonne vertébrale rêve d’un GT mais peu importe, il est indéniablement amoureux de son tréteau avec lequel il a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres. A force de rouler il connaît parfaitement ses réactions et celles de sa meule et roule rarement au dessus de ses pompes.
Le kudacié avant d’aimer les motos, avant d’aimer les motards aime rouler et chacune de ses virées est une page de plus au récit de ses souvenirs.
Il roule seul ou en groupe sans différence et développe au fil des kilomètres parcourus un flair particulier pour éviter les messieurs en uniforme.
Ignorant volontiers l’autoroute, il aura souvent un road book à vous recommander et vous accueillera volontiers si vous faites une étape par chez lui.
• Si il vous double : vous vous êtes gouré de route, ou alors vous vous traînez.
• Si vous le croisez : il revient de Norvège et il est crevé et fauché, offrez lui un café et demandez lui de te raconter son voyage, ça fait rêver.
• Si vous le doublez : il s’est gouré de route, ou alors il se traîne.
Le pistard
Comme son nom l’indique, vous ne le verrez que sur circuit.
Il a la meule qui va bien avec l’alfano, le pot, la prépa moteur et tutti quanti et est généralement accompagné de proches venus tenir le chrono, admirer les exploits et prendre les photos.
Adepte des stages, il parcourre les routes avec un J5 et une remorque pour aller de circuits en circuits et connaît même le tracé des circuits où il n’est encore jamais allé.
Ce motard là n’envisage la moto que comme un sport et rêve de chronos, d’angles d’anthologie et de motos hallucinantes de légèreté et de puissance.
Seulement voilà, force est de constater que ce pilote n’a les moyens d’arriver à ce niveau là qu’une fois passé l’époque des études, des débuts dans la vie professionnelle, des couches et biberons des minots, etc etc... Son rêve de devenir un vrai pilote de superbike est donc passé depuis pas mal d’années mais sa passion pour la piste est toujours animée d’un enthousiasme de gosse et la simplicité avec laquelle il aborde sa passion compense largement la difficulté de l’exercice auquel il s’adonne.
Côté folklore, le pistard vaut son pesant de cacahuètes ! Il .?y a bien évidemment la meule qui doit absolument contenir la lettre R dans son petit nom, puis les mécanos qui l’adorent puisqu’il est un très bon client, les vannes de pistard, les combardes fluos râpées avec marqué “Dudule” en bas du dos, les bouloches sur les gommards et le bidon d’huile pas très loin. Puis il y a évidemment les petites pépées qui accordent un surplus de virilité à ces motards en combarde prêts à attendre des heures en pré-grille en plein cagnard pour tourner en rond 20 minutes en essorant la poignée de gaz et les regards des minots rêveurs qui un jour seront motards aussi.
Les gamelles auxquelles le pilote a assisté et celles qu’il a essuyées pour en arriver là en font un motard rarement avare de conseils et facile à aborder quand on veut débuter sur circuit. Ne passez jamais un coup de fil à un pistard pendant un grand prix, il serait capable de vous en vouloir.
• Si il vous double : observez bien sa traj'’, il y a des leçons à prendre.
• Si vous le croisez : abruti ! Vous avez pris le circuit dans le mauvais sens...
• Si vous le doublez : c’est qu’il s’est bourré.
Le poisseman
Vous le reconnaissez direct à force de le voir traîner au rayon des pièces détachées, aux urgences de l’hosto, au commissariat, chercher ses clés à minuit sur la plage à la lueur d’une allumette, plonger dans le lac Leman pour récupérer son cax qu’il a fait tomber pendant qu’il voulait prendre la photo souvenir pour mamy Jeanette, pousser sa moto sur le bord de ta route etc etc...
Ce chat noir à la guigne et comme chacun sait, la poisse : ça colle ! Aucune chance donc qu’un jour la loi du pire emmerdement l’oublie. Même avec toute la bonne volonté du monde, une brêle neuve, des stations essences ouvertes partout, des routes impeccables, une météo radieuse, il lui arrivera les pires trucs : visière qui ne tient pas fermée, flancs de carénages mal fixés qui s’envolent et atterrissent pile sur le camion de CRS qui le poursuit parce qu'il a paumé ses papiers qui ont été utilisés par le chef de la mafia russe, allergie à la binouze, etc, etc…
Il sera plutôt du style à ne pas se démonter car à force il est rodé, vous le trouverez donc courageux zen, opiniâtre, et en essayant de ne pas exploser de rire, vous écouterez patiemment le récit de ses mésaventures en signant son plâtre à l’hosto.
Il crachera rarement sur votre brêle ou celle des autres, il adorera la sienne et sortira le champagne si un joure? il arrive à aligner plus de 100 km sans le moindre ennui ; le problème c’est que sa bouteille de champ’ vient d’exploser dans sa sacoche cavalière ou il y avait le croquis à l’encre de chine que Joe Bar venait de lui dédicacer...
• Si il vous double : klaxonnez, hurlez, faites des appels de phare ! C'est pas un raccourci par là, c'est une voie sans issue qui était autrefois un champ de mines.
• Si vous le croisez : fuyez ! La guigne est communicative et en bon chat noir, il serait capable de vous embarquer dans une histoire de détournement d'avion sans que vous y soyez pour quoi que ce soit.
• Si vous le doublez : bravo ! Instinctivement vous avez choisi la meilleure des choses à faire pour préserver votre tranquillité.
Le pouilleux
Facile : son étron est un tas de boue rafistolé de partout avec des bouts de ficelle, du fil de fer, des plaques de métal tordues, un ou deux morceaux de bois récupérés d’une palette destinée au barbeuk des 24h du Mans et est coloriée au tip-ex et au marqueur. Puis elle est souvent (toujours) très sale… Ce n’est pas toujours voulu et c’est ça qui est sidérant.
Quoiqu’on en dise, ce motard là ne manque pas d’imagination ! Parce que vous refaire un semblant de pots d’échappements avec une grille informatique de récupération, il fallait y penser !
C’est le roi de la bidouille même si le résultat est plus que douteux. Il crache souvent sur les motos propres et en bon état puisque pour lui ce sont des motos qui ne roulent pas, qui n’ont pas vécu et dont l’histoire n’est pas gravé dans le moindre boulon.
Toujours à l’affût de la revue technique de sa moto, il a demandé la collec' complète Facom pour Noël, et comme il n’a toujours pas dégotté sa revue technique, c’est avec les revues techniques des autres motos qui restaient en solde au BHV qu’il a bidouillé la sienne... D’où ce résultat si “particulier”.
Serviable, il sera toujours prêt à vous filer un coup de main pour nettoyer vot?re rampe carbu, vidanger votre meule, repeindre votre carénage etc... A vous de voir en fonction de votre degrés d’amitié avec le pouilleux si son aide vous est indispensable.
• Si il vous double : il y a au moins 5 motos différentes qui composent la sienne, saurez-vous les reconnaître ?
• Si vous le croisez : proposez lui de récupérer votre collec'’ de boîtes à sucres, il en a besoin pour se confectionner un réservoir additionnel.
• Si vous le doublez : faites lui remarquer que son pot d'échappement home made en grille informatique est vraiment trop bruyant.
Le mécano-quid
Difficile à reconnaître, vous ne savez en général que vous avez affaire à un mécano-quid qu’en discutant avec lui... Enfin discuter est un bien grand mot car il est très bavard de nature et à part orienter son bavardage au moyen de quelques questions incongrues, vous ne pourrez pas en placer une.
Voilà un motard qui aura toujours quelque chose à vous apprendre et à qui il sera plus agréable de passer un coup de fil pour connaître quelque chose sur votre meule que de cliquer dans google… Plus agréable si le sus-cité motard n’est pas aussi assommant qu’une encyclopédie et sait mettre son savoir à votre portée, cela va sans dire.
Mots qui se terminent en _ique, mots de plus de 4 syllabes, abréviations, noms de codes, chiffres, sigles, tout y est ! Son discours est rarement compréhensible du premier coup et c’est assez pratique pour lui parce que du coup, si il se goure, vous n’y verrez que du feu.
Le motard mécano-quid adore partager ses connaissance et lorsqu’il sait les mettre en pratique, il sera toujours prêt à vous filer un coup de clé pour votre moto.
D’ailleurs sa moto a toujours le petit plus technique, la dernière bidouille innovante, qui fait que... c’est sa moto ! Il ne conduit pas forcément mieux que vous mais l’avoir à vos côtés pour une balade est o…toujours rassurant car, au cas où, il a amené sa rousse à outils de 15 kg...
• Si il vous double : ça vous rendra service : il sera ensuite capable de tout vous expliquer sur votre moto.
• Si vous le croisez : pas grave si vous ne comprenez pas un traître mot à ce qu'il vous raconte.
• Si vous le doublez : c'est que votre moto est plus récente que la sienne, et aussi que carbu, injection, cascade de pignons, méthanol et tout le tintouin... Enfin tu vois quoi !
Le poireau
Medasmes, mesdemoiselles messieurs, voici the only one, l’inoubliable, the marvelous inimitable, the fabulous poireau !
Contrairement aux idées reçues, il ne roule pas forcément en béhème car le poireau ce n’est pas à sa moto qu’on le reconnaît, c’est à sa manière de conduire.
En gros, il se traîne partout sauf sur l’autoroute (ce qui n’en fait donc pas une lopette).
Droit comme un I, même sur la plus acrobatique des hypersportives, les seules fois où il prend de l’angle c’est dans les ronds points car le poireau ne roule pas au-delà des limites de son agglomération. Ce type est une bille en méca, mais il connaît la ville par cœur et lui demander son chemin est des plus aisé.
Il n’envisage la moto que comme un utilitaire et salue rarement lorsqu’il croise d’autres motards. Il a bon dos car on se marre facilement à ses dépens, seulement comme il ne comprend pas nos considérations motardesques, il s’en fout !
Un poireau ne connaît pas beaucoup les motos et n’aura en général que peu d’opinions sur votre moto : “elle est sale” ou “elle fait du bruit” seront les remarques les plus poussées qu’un poireau pourra vous faire.
Il est toujours bon de connaître un ou deux poireaux car ça vous remet les idées en place : ça vous montre que vous êtes bel et bien un passionné et surtout ça vous rappelle que oui, une moto n’est finalement qu’un véhicule.
• Si il vous double : ça fera marrer les potes et vous passerez pour un mec vachement sympa avec les têtes de turc !
• Si vous le croisez : vous avez le droit de rire.
• Si vous le doublez : vous pourrez vous marrer avec les potes.
L’insomniaque
Il a toujours le blouson assorti à sa moto méga neuve qui est à moins de 3 mètres de lui.
Il connaît les clauses de son contrat d’assurance contre le vol par cœur, vérifie plusieurs fois dans la nuit si sa moto n’a pas bougé et a rendez-vous demain matin avec un architecte pour faire modifier sa piaule ; il voudrait y coller une rampe d’accès pour y faire rentrer sa moto et dormir tranquille…
Sa moto pèse 4 fois son poids lorsqu’il l’attache et à lui seul il assure la moitié du chiffre d’affaires des antivols Abus.
Votre moto aura toujours moins de valeur que la sienne, que ce soit niveau moteur, niveau performances, niveau esthétique, elle est moins bien puisqu’elle est moins volable...
L’insomniaque est très dangereux sur la route car son manque de sommeil lui file une nervosité spasmodique et il est un compagnon de terrasse de café peu agréable car il est toujours scotché sur sa moto, donc impossible de tenir une conversation avec lui.
Ceci dit, le truc pratique c’est que si vous garez votre meule à côté de la sienne, du coup elle sera aussi surveillée.
• Si il vous double : c'est parce ? qu'il a peur que vous vouliez lui voler sa moto.
• Si vous le croisez : ne vous garez pas entre lui et sa moto, il en serait malade.
• Si vous le doublez : il pensera que vous fuyez un gang de voleurs de motos, il vous suivra.
Le stunter
Le stunter n’est pas ce merdouillon qui ne sait que lever une roue avant entre deux feux rouges, c’est un vrai cascadeur, un taré, un acrobate !
Des heures et des heures d’entraînement et pas mal de gamelles et de pièces cassées sur sa moto lui ont permis d’en arriver là ! Il vous met n’importe quelle meule à la verticale, maîtrise le jesus walk, tient un stoppie sur des centaines de mètres, entreprend les figures les plus extrêmes et signe les parkings déserts sur lesquels il s’entraîne de quelques burns.
Avec une meule préparée pour l’exercice, les seules routes sur lesquelles vous le croiserez sont celles qui le mène à son terrain d’entraînement et celles qui mènent à Darty où il s’offrira le méga écran plasma et le lecteur dvd high tech avec la meilleure qualité d’image pour mater les vidéos de ses dieux nommés Farias, Jones et autres.
Vous le croiserez aussi très souvent à la pharmacie où il achète la pommade, le mercurochrome et les pansements en demis-gros. en papotant avec lui vous pourrez constater qu’il n’est pas sur la même planète moto que vous et qu’il a vraiment un esprit différent du vôtre : les belles routes, les virolos, la vitesse et tout le tintouin c’est pas pour lui, là où vous faites une balade en vélo, lui fait du bmx, quand vous faites des longueurs de crawl, il faitF? de la natation synchro, quand vous préparez un feu de camp, il fait un feu d’artifices ; il sera passionné de moto comme vous mais restera toujours un peu décalé dans sa manière d’utiliser une meule.
• Si il vous double : oui oui, il est bien assis à l'envers sur son réservoir.
• Si vous le croisez : oui oui, il est bien debout sur sa selle arrière.
• Si vous le doublez : oui oui, vous êtes bien capable d'en faire autant.
L’éléph’
L’éléph’ tient son surnom de la célèbre concentre nommée “les éléphants”. Ce n’est pas forcément un motard gros, simplement c’est un motard qui roule volontiers par -15°C. C’est à ses sur épaisseurs de doublures de blouson qu’il doit son surnom.
Déjà soyons admiratifs face à sa capacité à faire démarrer n’importe quelle meule dont les carbus sont congelés, car cela prouve une forte volonté de la part de motard.
Il sera toujours au courant des dernières avancées de la science en matière de tour de cou, de manchons et de bottes étanches en gore-tex.
L’éléph’ vous regardera systématiquement de haut quelle que soit votre moto si il vous croise par une température supérieure à 6°C. Ceci dit, il sera un poil clément si vous roulez entre 6 et 10°C et qu’il pleut. Ca semble très mathématique comme ça mais un degrés pour un éléph’, ce n’est pas rien…
Il met un point d’honneur à rouler par les temps les plus pourris et estime que c’est ce qui fera de vous un vrai, un pur ! Il est même capable de trouver qu’une tempête de grêle qui s’abat sur une départementale sinueuse dans un nuage de brouillard c’est alléchant...
Son endurance à toute épreuve face aux éléments se quantifie souvent au nombre de binouzes, grogs et vin chauds avalés pour conserver une température corporelle correcte. Par conséquent il sera toujours d’humeur joviale bien qu’un peu lourdo.
Se balader avec lui est souvent un calvaire car il n&?’écoute que son instinct d’éléph’ et n’en a rien à battre de votre envie de pisser, de vos doigts gelés et de votre grippe. Pour vous venger, invitez le au burns day où il fait 39 degrés à l’ombre...
• Si il vous double : n'empêche qu'il est pas figé par le froid et que sa traj' elle tremble pas à lui !
• Si vous le croisez : ne le regardez pas, ça suffirait à vous enrhumer.
• Si vous le doublez : c’est parce que vous êtes pressé de vous coller au radiateur à côté des chiottes au café des sports.
Joe la frime (plus communément appelé kéké)
Joe la frime c’est la dernière meule la plus chère de préférence avec la combi la plus chère et le cax le plus cher aussi. Le tout acheté neuf restera toujours neuf car Joe la frime ne roule pas, il frime.
Vous le croiserez sur les terrasses de café où il est bien de se montrer et dans les organismes de crédit.
Le moindre feu rouge est prétexte à prendre la pause en guettant derrière ses lunettes Gucci les regards convergents vers sa meule et lui. Il n’attache de l’importance à un motard qu’en fonction de sa moto. Si la vôtre est assez répandue, ne brille pas ou ne vaut pas chère, il ne vous considèrera probablement jamais comme un ami potentiel.
Joe la frime est gonflant, il ne sait pas parler d’autre chose que de sa meule dont il vantera souvent la super puissance, le super freinage avec une super partie cycle, sa meule qui a des supers arbres à came super chers, une super peinture perso et qu’il confie au meilleur super mécano de la région pour mettre un super kit dynomachin etc etc... Bref il n’est pas super passionnant en conversation et sur la route non plus.
Il fait une sortie par an pour aller sur le port de Saint Trop’ et vous en parlera toute l’année, photos à l’appui ! D’ailleurs si vous vous baladez avec un Joe la Frime, vous serez déçu il ne prendra que des photos de sa meule et vous passerez votre temps à vous entendre dire “tu peux prendre une photo de moi et ma meule steupl’ ?”.
Le truc qu’on pourrait entrevoir comme cool avec Joe la Frime est qu’il est toujours entouré de poules portant talons aiguilles et jupes tellement microscopiques qu’on pourrait les croire doublées en fourrure pour faire sac de sable, mais ça c’est une question de goûts...
• Si il vous double : qu'il frime ! Ce n'est pas son attirail à x mille euros qui va vous empêcher de profiter du paysage.
• Si vous le croisez : frimez !
• Si vous le doublez : frimez aussi !
Le suicidaire
Ames sensibles s’abstenir ! Ce motard suicidaire frôle en permanence le Darwin award. En un mot il est dangereux ! Pour lui et pour vous.
Filer à 210 compteur entre des files de boitaroues à proximité d’une école primaire à l’heure de la sortie, rouler comme un goret sur une route sinueuse, caillouteuse et bosselée sans visibilité, téléphoner en conduisant grâce à un kit piéton, ce mec est capable de tout ça et bien plus encore !
Pour lui moto signifie frisson, peu importe si dans son frisson il emporte des personnes qui n’ont pas choisi d’y être. Il est impossible de considérer que ce motard est conscient de son comportement et si c’est le cas alors il est réellement suicidaire. Le problème est qu’il est susceptible d’en suicider d’autres avec lui...
Un suicidaire veut avant tout une moto qui va vite et n’attache de l’importance qu’à la puissance et aux centimètres cubes.
Du style à chercher le wheeling en ville sans être capable d’en maîtriser un, il conduit super mal et n’a pas encore découvert qu’on pouvait conduire vite et propre. Il est par conséquent inefficace sur les routes et rouler avec lui n’a pas grand intérêt à part si vous êtes intéressé par le suicide collectif...
Ceci dit si vous êtes amateur de sensations fortes et que les montées d’adrénaline vous ravivent, sac de sable d’un suicidaire, c’est autre chose que le space mountain.
• Si il vous double : contrôlez vos rétros et préparez-vous à faire un freinage d'urgence ou un évitement.
• Si vous le croisez : si vous avez un brevet de sauveteur, vous le croiserez plus d'une fois.
• Si vous le doublez : vous n’avez aucun mérite, c’est trop facile de doubler un motard à terre !
Le fédéré
A ce qu’il paraît, ce motard là est en colère...
Il porte fièrement brassards, t-shirts et pin’s de sa fédé et affuble sa moto et son cax d’autocollants revendicatifs.
Toujours pris par une assemblée générale, une distribution de tracts, un affichage, une manif’ ou une permanence téléphonique à faire, le fédéré roule beaucoup en manif’ à deux à l’heure et lorsqu’il est sur la route, vous vous demandez si il ne serait pas un peu en croisade.
Il vous parlera beaucoup de sa fédé et son combat, prêchera souvent un converti et regardera à peine votre meule car si vous êtes motard, vous êtes potentiellement en colère et la moto que vous avez choisie, ça ne compte pas.
• Si il vous double : c'est pour remonter en tête du cortège de la manif’, il est responsable du haut parleur.
• Si vous le croisez : il doit veiller à ce que le service d'ordre ne soit pas trop submergé en fin de cortège.
• Si vous le doublez : vous allez rendre ce haut parleur oui !?
L’enragé
L’enragé c’est ce motard qui gesticule dans tous les sens, vocifère et tend facilement son majeur en direction des autres utilisateurs de la route.
Volontiers agressif, il se dira volontiers agressé alors qu’il vient lui-même de faire quelques queues de poissons et couper le chemin d’une maman avec poussette qui pourtant traversait au passage piéton.
L’enragé mérite souvent cette image de motard connard dont nous souffrons parfois. Il se gare sur un accès pompiers, ne fais pas gaffe à laisser le passage libre sur un trottoir étroit et devient agressif dès qu’il a son cax sur la tête.
Il dédaigne systématiquement les bagnoles et les perçoit comme ses ennemis. Il est également capable d’avoir cette attitude là face aux motards et ne tolère pas qu’on soit sur son chemin et si dans les embouteillages vous ne vous écartez pas à son passage, vous aurez droit à son klaxon, ces majeurs tendus, ses vociférations, ses pleins phares et ses rupteurs dans les oreilles.
Une moto doit pour lui faire du bruit et il s’en fiche de déranger les gens ; il respecte rarement le code de la route et c’est un vrai chauffard capable par exemple d’aboyer sur un gamin juste parce que celui ci a regardé sa moto.
Si vous ne roulez pas agressif comme lui, il vous considérera comme un poireau, si en plus de ça votre moto ne fait pas un bruit de tronçonneuse, vous serez pour lui la pire des lopettes.
L’enragé sévit le plus souvent en milieu urbain et il est très rare de le croiser en balade ou dans la pampa car le calme lui fait peur et il a un très mauvais souvenir d’une baston avec une vache normande qui a regardé d’un peu trop près sa moto.
• Si il vous double : laissez le partir loin, vous risquez de vous retrouver avec un rétro de bagnole sous les roues.
• Si vous le croisez : laissez râler, ça lui passera avant que ça ne vous arrive.
• Si vous le doublez : ne soyez pas surpris, c'est normal qu'a 100 km à la ronde vous l'entendiez encore vociférer.
Le jacky
Il est difficile de mieux expliquer ce qu'est un jacky que le célébrissime site http://www.chez.com/jacky/ mais notons tout de même quelques particularités du motard jacky.
Adepte des sportives et des maxi roadster, le motard jacky est un parfait ringard qui ne recule devant aucune pièce anodisée, aucune bulle fluo, aucun néon et aucune touche de carbone.
Le summum du summum pour un jacky est bien sûr la peinture perso et là tout y passe : personnages de dessins animés, paysages, impacts de balle en trompe l’œil, drapeaux à damiers, pin-ups, peintures à reflets irisés, tout, il est capable de tout ! Et parfois il agrémente sa meule de moumoute sur la selle...
Le motard jacky est un gamin qui a besoin de ses beaux (enfin beaux pour lui) joujoux pour exister : le sac de sable qui est assorti aux bottes qui sont assorties aux gants qui sont assortis au blouson ou à la combi elle-même assortie au cax qui est assorti à la peinture perso de la moto de laquelle le porte-clé sera bien évidemment… assorti.
Il n’aura de considération que pour les motos tunées et les couleurs flashy et aura le mauvais goût d’en plus de ça kiffer les boitaroues.
Maniaque, il ne supporte pas la moindre trace sur sa moto et par conséquent il ne roule pas et consomme plus de fée du logis que d’essence. Il est donc très intéressant de racheter une meule de jacky (en admettant qu’un jacky soit capable de se séparer de sa meule). Le problème c’est que sa moto finit très souvent par ressembler à une espèce de machin face auquel vous en arrivez même à vous demander ce que c’était à la base...
• Si il vous double : oui, oui, c’était bien un GSXR à la base
• Si vous le croisez : si vous vous sentez d’humeur teigne, roulez dans un flaque pour l’éclabousser...
• Si vous le doublez : c’est normal, si il n’avance pas c’est pour ne pas choper de moucherons.
Le gaffeur
Attention, le gaffeur n’est pas à confondre avec le poisseman, le gaffeur est juste à la limite de passer poisseman mais sans y parvenir. Il en est souvent à la limite d’une part parce qu’il a droit à une chance extra ordinaire et d’autre part parce qu’il se trimballe toujours avec vous pour veiller à sa survie.
Le gaffeur est du style à faire le plein et à ne s’apercevoir qu’une fois à la caisse qu’il a mis du gazole dans son réservoir, il met le pied dans le seau de flotte pourrie pour nettoyer les pare-brises en descendant de sa meule à la pompe à essence, il prend l’autoroute en sens inverse, d’ailleurs c’est un pro du sens interdit.
Lorsqu’il démarre sa meule, il oublie régulièrement la béquille ou le coupe circuit et quand il la gare il n’est pas rare qu’il vide la batterie à cause de son feu de parking qu'il a allumé par inadvertance ; mais c’est pas grave, vous l’aiderez à pousser…
Il perd régulièrement ses papiers en roulant mais comme vous êtes là pour les rattraper au vol ce n’est pas bien grave non plus...
Bref il est juste complètement étourdi, il faut garder un œil sur lui en permanence. Il risque de dénigrer une brêle et de se foutre d’un motard avec un blouson rouge sans savoir à qui il s'adresse (eh oui c’est de votre brêle et de votre blouson qu’il parle depuis trois plombes) c’est pas grave, c’est juste du folklore et puis c’est rigolo.
Là où ça se gâte c’est quand il ne s’aperçoit pas qu’il a attaché se meule sur la grille du soldat inconnu sous l’arc de triomphe une veille de 14 juillet avant de partir en week-end...
• Si il vous double : ce n'est pas pour vous faire peur ou vous impressionner, il a juste oublié qu'il était en train de griller une ligne continue devant les flics avec un 33 tonnes qui arrive en face.
• Si vous le croisez : soyez sympa, faites lui signe que sa braguette est ouverte et dites lui qu'il est sorti en chaussons ce matin.
• Si vous le doublez : c'est qu'il a oublié de démarrer
Flic ou poulet, il est tout de bleu vêtu et est reconnaissable à la dextérité avec laquelle il mène sa moto de 300 kg.
Son job est de vous rappeler la loi ; il le fait avec plus ou moins de sympathie mais il ne faut pas lui jeter la pierre, Pierre, il en faut bien des qui se dévouent pour faire le sale boulot.
On ne peut pas vraiment dire qu’il ait une “mentalité” avec son uniforme étant donné que son boulot est justement de ne plus avoir de mental et d’obéir bêtement aux ordres bêtes...
Il est un rite indéniable au quotidien du motard en uniforme c’est l’apéro. Ainsi à l’horaire du lever de coude, vous pourrez à priori rouler tranquille.
Si vous êtes une jolie jeune fille, notez que le motard en uniforme n’est pas insensible aux jolies jeunes filles et que son instinct le poussera à vous écrire son numéro de téléphone sur un bout de papier plutôt qu’à vous rédiger un PV pour je ne sais quelle raison.
Ce qui est marrant avec le motard en uniforme c’est qu’une fois abandonné cet uniforme c’est souvent l’exemple type de ce que la loi ne veut pas qu’on fasse avec une moto sur la route...
• Si il vous double : faites lui un V poli, il faut éviter de le mettre de mauvaise humeur.
• Si vous le croisez : faites lui un V poli et matez bien dans la limou qu’il est en train d’escorter c’est Pamela Anderson.
• Si vous le doublez : gaz en grand !!! Cassez-vous vite et priez pour qu’il tombe en rade d’essence en vous poursuivant.
Le "pilote" (notons l'importance des guillemets...)
Vous le reconnaîtrez à son gros cube, le « pilote » ne roule qu’en gros cube puisqu’il est « pilote », vous comprenez...
Roi de la mauvaise foi, il est plutôt du style à vous rabaisser plus bas que terre lorsqu’il n’a pas d’humour et ne reconnaîtra jamais que sa moto n’est pas la meilleure moto du monde… Sauf quand il en changera puisque la meilleure moto du monde sera celle qu’il achètera, vous comprenez…
En revanche, lorsqu’il a de l’humour, ce motard là vaut vraiment le détour, ses excuses fleurent bon la mauvaise foi et sont souvent powered with JBT. Toujours plus exotiques les unes que les autres, ses explications et excuses sont d’autant plus hilarantes qu’il vous les sort avec une conviction toute particulière.
Rouler avec lui est souvent un régal car quand il roule effectivement à la hauteur de ses prétentions, vous apprenez pas mal à tenter de le suivre et à l’observer et quand il est loin d’être le meilleur pilote de la paroisse auquel jusque là vous aviez affaire, les fous rires dans le cax sont fréquents et votre égo sera flatté.
• Si il vous double : c'est normal.
• Si vous le croisez : faites lui V, au même titre que la mauvaise foi c'est un signe de reconnaissance entre motards.
• Si vous le doublez : c'est parce qu'il vient d'être opéré d'une hernie, qu'il est en rodage et surtout comme c’est un jour pair et que les jours pairs, ses gommes mettent plus de temps à chauffer, il vous laisse passer devant.
Le kudacié
Ce motard roule loin, longtemps, par tous les temps, sur tous les types de routes et avec n’importe quelle meule, (très souvent la plus inadaptée à cet exercice).
C’est un adepte des départementales capable de se rallonger de centaines de bornes juste pour aller choper la p’tite route qui va bien ou faire coucou à un ami d’une autre contrée.
Souvent lorsqu’il s’arrête, sa colonne vertébrale rêve d’un GT mais peu importe, il est indéniablement amoureux de son tréteau avec lequel il a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres. A force de rouler il connaît parfaitement ses réactions et celles de sa meule et roule rarement au dessus de ses pompes.
Le kudacié avant d’aimer les motos, avant d’aimer les motards aime rouler et chacune de ses virées est une page de plus au récit de ses souvenirs.
Il roule seul ou en groupe sans différence et développe au fil des kilomètres parcourus un flair particulier pour éviter les messieurs en uniforme.
Ignorant volontiers l’autoroute, il aura souvent un road book à vous recommander et vous accueillera volontiers si vous faites une étape par chez lui.
• Si il vous double : vous vous êtes gouré de route, ou alors vous vous traînez.
• Si vous le croisez : il revient de Norvège et il est crevé et fauché, offrez lui un café et demandez lui de te raconter son voyage, ça fait rêver.
• Si vous le doublez : il s’est gouré de route, ou alors il se traîne.
Le pistard
Comme son nom l’indique, vous ne le verrez que sur circuit.
Il a la meule qui va bien avec l’alfano, le pot, la prépa moteur et tutti quanti et est généralement accompagné de proches venus tenir le chrono, admirer les exploits et prendre les photos.
Adepte des stages, il parcourre les routes avec un J5 et une remorque pour aller de circuits en circuits et connaît même le tracé des circuits où il n’est encore jamais allé.
Ce motard là n’envisage la moto que comme un sport et rêve de chronos, d’angles d’anthologie et de motos hallucinantes de légèreté et de puissance.
Seulement voilà, force est de constater que ce pilote n’a les moyens d’arriver à ce niveau là qu’une fois passé l’époque des études, des débuts dans la vie professionnelle, des couches et biberons des minots, etc etc... Son rêve de devenir un vrai pilote de superbike est donc passé depuis pas mal d’années mais sa passion pour la piste est toujours animée d’un enthousiasme de gosse et la simplicité avec laquelle il aborde sa passion compense largement la difficulté de l’exercice auquel il s’adonne.
Côté folklore, le pistard vaut son pesant de cacahuètes ! Il .?y a bien évidemment la meule qui doit absolument contenir la lettre R dans son petit nom, puis les mécanos qui l’adorent puisqu’il est un très bon client, les vannes de pistard, les combardes fluos râpées avec marqué “Dudule” en bas du dos, les bouloches sur les gommards et le bidon d’huile pas très loin. Puis il y a évidemment les petites pépées qui accordent un surplus de virilité à ces motards en combarde prêts à attendre des heures en pré-grille en plein cagnard pour tourner en rond 20 minutes en essorant la poignée de gaz et les regards des minots rêveurs qui un jour seront motards aussi.
Les gamelles auxquelles le pilote a assisté et celles qu’il a essuyées pour en arriver là en font un motard rarement avare de conseils et facile à aborder quand on veut débuter sur circuit. Ne passez jamais un coup de fil à un pistard pendant un grand prix, il serait capable de vous en vouloir.
• Si il vous double : observez bien sa traj'’, il y a des leçons à prendre.
• Si vous le croisez : abruti ! Vous avez pris le circuit dans le mauvais sens...
• Si vous le doublez : c’est qu’il s’est bourré.
Le poisseman
Vous le reconnaissez direct à force de le voir traîner au rayon des pièces détachées, aux urgences de l’hosto, au commissariat, chercher ses clés à minuit sur la plage à la lueur d’une allumette, plonger dans le lac Leman pour récupérer son cax qu’il a fait tomber pendant qu’il voulait prendre la photo souvenir pour mamy Jeanette, pousser sa moto sur le bord de ta route etc etc...
Ce chat noir à la guigne et comme chacun sait, la poisse : ça colle ! Aucune chance donc qu’un jour la loi du pire emmerdement l’oublie. Même avec toute la bonne volonté du monde, une brêle neuve, des stations essences ouvertes partout, des routes impeccables, une météo radieuse, il lui arrivera les pires trucs : visière qui ne tient pas fermée, flancs de carénages mal fixés qui s’envolent et atterrissent pile sur le camion de CRS qui le poursuit parce qu'il a paumé ses papiers qui ont été utilisés par le chef de la mafia russe, allergie à la binouze, etc, etc…
Il sera plutôt du style à ne pas se démonter car à force il est rodé, vous le trouverez donc courageux zen, opiniâtre, et en essayant de ne pas exploser de rire, vous écouterez patiemment le récit de ses mésaventures en signant son plâtre à l’hosto.
Il crachera rarement sur votre brêle ou celle des autres, il adorera la sienne et sortira le champagne si un joure? il arrive à aligner plus de 100 km sans le moindre ennui ; le problème c’est que sa bouteille de champ’ vient d’exploser dans sa sacoche cavalière ou il y avait le croquis à l’encre de chine que Joe Bar venait de lui dédicacer...
• Si il vous double : klaxonnez, hurlez, faites des appels de phare ! C'est pas un raccourci par là, c'est une voie sans issue qui était autrefois un champ de mines.
• Si vous le croisez : fuyez ! La guigne est communicative et en bon chat noir, il serait capable de vous embarquer dans une histoire de détournement d'avion sans que vous y soyez pour quoi que ce soit.
• Si vous le doublez : bravo ! Instinctivement vous avez choisi la meilleure des choses à faire pour préserver votre tranquillité.
Le pouilleux
Facile : son étron est un tas de boue rafistolé de partout avec des bouts de ficelle, du fil de fer, des plaques de métal tordues, un ou deux morceaux de bois récupérés d’une palette destinée au barbeuk des 24h du Mans et est coloriée au tip-ex et au marqueur. Puis elle est souvent (toujours) très sale… Ce n’est pas toujours voulu et c’est ça qui est sidérant.
Quoiqu’on en dise, ce motard là ne manque pas d’imagination ! Parce que vous refaire un semblant de pots d’échappements avec une grille informatique de récupération, il fallait y penser !
C’est le roi de la bidouille même si le résultat est plus que douteux. Il crache souvent sur les motos propres et en bon état puisque pour lui ce sont des motos qui ne roulent pas, qui n’ont pas vécu et dont l’histoire n’est pas gravé dans le moindre boulon.
Toujours à l’affût de la revue technique de sa moto, il a demandé la collec' complète Facom pour Noël, et comme il n’a toujours pas dégotté sa revue technique, c’est avec les revues techniques des autres motos qui restaient en solde au BHV qu’il a bidouillé la sienne... D’où ce résultat si “particulier”.
Serviable, il sera toujours prêt à vous filer un coup de main pour nettoyer vot?re rampe carbu, vidanger votre meule, repeindre votre carénage etc... A vous de voir en fonction de votre degrés d’amitié avec le pouilleux si son aide vous est indispensable.
• Si il vous double : il y a au moins 5 motos différentes qui composent la sienne, saurez-vous les reconnaître ?
• Si vous le croisez : proposez lui de récupérer votre collec'’ de boîtes à sucres, il en a besoin pour se confectionner un réservoir additionnel.
• Si vous le doublez : faites lui remarquer que son pot d'échappement home made en grille informatique est vraiment trop bruyant.
Le mécano-quid
Difficile à reconnaître, vous ne savez en général que vous avez affaire à un mécano-quid qu’en discutant avec lui... Enfin discuter est un bien grand mot car il est très bavard de nature et à part orienter son bavardage au moyen de quelques questions incongrues, vous ne pourrez pas en placer une.
Voilà un motard qui aura toujours quelque chose à vous apprendre et à qui il sera plus agréable de passer un coup de fil pour connaître quelque chose sur votre meule que de cliquer dans google… Plus agréable si le sus-cité motard n’est pas aussi assommant qu’une encyclopédie et sait mettre son savoir à votre portée, cela va sans dire.
Mots qui se terminent en _ique, mots de plus de 4 syllabes, abréviations, noms de codes, chiffres, sigles, tout y est ! Son discours est rarement compréhensible du premier coup et c’est assez pratique pour lui parce que du coup, si il se goure, vous n’y verrez que du feu.
Le motard mécano-quid adore partager ses connaissance et lorsqu’il sait les mettre en pratique, il sera toujours prêt à vous filer un coup de clé pour votre moto.
D’ailleurs sa moto a toujours le petit plus technique, la dernière bidouille innovante, qui fait que... c’est sa moto ! Il ne conduit pas forcément mieux que vous mais l’avoir à vos côtés pour une balade est o…toujours rassurant car, au cas où, il a amené sa rousse à outils de 15 kg...
• Si il vous double : ça vous rendra service : il sera ensuite capable de tout vous expliquer sur votre moto.
• Si vous le croisez : pas grave si vous ne comprenez pas un traître mot à ce qu'il vous raconte.
• Si vous le doublez : c'est que votre moto est plus récente que la sienne, et aussi que carbu, injection, cascade de pignons, méthanol et tout le tintouin... Enfin tu vois quoi !
Le poireau
Medasmes, mesdemoiselles messieurs, voici the only one, l’inoubliable, the marvelous inimitable, the fabulous poireau !
Contrairement aux idées reçues, il ne roule pas forcément en béhème car le poireau ce n’est pas à sa moto qu’on le reconnaît, c’est à sa manière de conduire.
En gros, il se traîne partout sauf sur l’autoroute (ce qui n’en fait donc pas une lopette).
Droit comme un I, même sur la plus acrobatique des hypersportives, les seules fois où il prend de l’angle c’est dans les ronds points car le poireau ne roule pas au-delà des limites de son agglomération. Ce type est une bille en méca, mais il connaît la ville par cœur et lui demander son chemin est des plus aisé.
Il n’envisage la moto que comme un utilitaire et salue rarement lorsqu’il croise d’autres motards. Il a bon dos car on se marre facilement à ses dépens, seulement comme il ne comprend pas nos considérations motardesques, il s’en fout !
Un poireau ne connaît pas beaucoup les motos et n’aura en général que peu d’opinions sur votre moto : “elle est sale” ou “elle fait du bruit” seront les remarques les plus poussées qu’un poireau pourra vous faire.
Il est toujours bon de connaître un ou deux poireaux car ça vous remet les idées en place : ça vous montre que vous êtes bel et bien un passionné et surtout ça vous rappelle que oui, une moto n’est finalement qu’un véhicule.
• Si il vous double : ça fera marrer les potes et vous passerez pour un mec vachement sympa avec les têtes de turc !
• Si vous le croisez : vous avez le droit de rire.
• Si vous le doublez : vous pourrez vous marrer avec les potes.
L’insomniaque
Il a toujours le blouson assorti à sa moto méga neuve qui est à moins de 3 mètres de lui.
Il connaît les clauses de son contrat d’assurance contre le vol par cœur, vérifie plusieurs fois dans la nuit si sa moto n’a pas bougé et a rendez-vous demain matin avec un architecte pour faire modifier sa piaule ; il voudrait y coller une rampe d’accès pour y faire rentrer sa moto et dormir tranquille…
Sa moto pèse 4 fois son poids lorsqu’il l’attache et à lui seul il assure la moitié du chiffre d’affaires des antivols Abus.
Votre moto aura toujours moins de valeur que la sienne, que ce soit niveau moteur, niveau performances, niveau esthétique, elle est moins bien puisqu’elle est moins volable...
L’insomniaque est très dangereux sur la route car son manque de sommeil lui file une nervosité spasmodique et il est un compagnon de terrasse de café peu agréable car il est toujours scotché sur sa moto, donc impossible de tenir une conversation avec lui.
Ceci dit, le truc pratique c’est que si vous garez votre meule à côté de la sienne, du coup elle sera aussi surveillée.
• Si il vous double : c'est parce ? qu'il a peur que vous vouliez lui voler sa moto.
• Si vous le croisez : ne vous garez pas entre lui et sa moto, il en serait malade.
• Si vous le doublez : il pensera que vous fuyez un gang de voleurs de motos, il vous suivra.
Le stunter
Le stunter n’est pas ce merdouillon qui ne sait que lever une roue avant entre deux feux rouges, c’est un vrai cascadeur, un taré, un acrobate !
Des heures et des heures d’entraînement et pas mal de gamelles et de pièces cassées sur sa moto lui ont permis d’en arriver là ! Il vous met n’importe quelle meule à la verticale, maîtrise le jesus walk, tient un stoppie sur des centaines de mètres, entreprend les figures les plus extrêmes et signe les parkings déserts sur lesquels il s’entraîne de quelques burns.
Avec une meule préparée pour l’exercice, les seules routes sur lesquelles vous le croiserez sont celles qui le mène à son terrain d’entraînement et celles qui mènent à Darty où il s’offrira le méga écran plasma et le lecteur dvd high tech avec la meilleure qualité d’image pour mater les vidéos de ses dieux nommés Farias, Jones et autres.
Vous le croiserez aussi très souvent à la pharmacie où il achète la pommade, le mercurochrome et les pansements en demis-gros. en papotant avec lui vous pourrez constater qu’il n’est pas sur la même planète moto que vous et qu’il a vraiment un esprit différent du vôtre : les belles routes, les virolos, la vitesse et tout le tintouin c’est pas pour lui, là où vous faites une balade en vélo, lui fait du bmx, quand vous faites des longueurs de crawl, il faitF? de la natation synchro, quand vous préparez un feu de camp, il fait un feu d’artifices ; il sera passionné de moto comme vous mais restera toujours un peu décalé dans sa manière d’utiliser une meule.
• Si il vous double : oui oui, il est bien assis à l'envers sur son réservoir.
• Si vous le croisez : oui oui, il est bien debout sur sa selle arrière.
• Si vous le doublez : oui oui, vous êtes bien capable d'en faire autant.
L’éléph’
L’éléph’ tient son surnom de la célèbre concentre nommée “les éléphants”. Ce n’est pas forcément un motard gros, simplement c’est un motard qui roule volontiers par -15°C. C’est à ses sur épaisseurs de doublures de blouson qu’il doit son surnom.
Déjà soyons admiratifs face à sa capacité à faire démarrer n’importe quelle meule dont les carbus sont congelés, car cela prouve une forte volonté de la part de motard.
Il sera toujours au courant des dernières avancées de la science en matière de tour de cou, de manchons et de bottes étanches en gore-tex.
L’éléph’ vous regardera systématiquement de haut quelle que soit votre moto si il vous croise par une température supérieure à 6°C. Ceci dit, il sera un poil clément si vous roulez entre 6 et 10°C et qu’il pleut. Ca semble très mathématique comme ça mais un degrés pour un éléph’, ce n’est pas rien…
Il met un point d’honneur à rouler par les temps les plus pourris et estime que c’est ce qui fera de vous un vrai, un pur ! Il est même capable de trouver qu’une tempête de grêle qui s’abat sur une départementale sinueuse dans un nuage de brouillard c’est alléchant...
Son endurance à toute épreuve face aux éléments se quantifie souvent au nombre de binouzes, grogs et vin chauds avalés pour conserver une température corporelle correcte. Par conséquent il sera toujours d’humeur joviale bien qu’un peu lourdo.
Se balader avec lui est souvent un calvaire car il n&?’écoute que son instinct d’éléph’ et n’en a rien à battre de votre envie de pisser, de vos doigts gelés et de votre grippe. Pour vous venger, invitez le au burns day où il fait 39 degrés à l’ombre...
• Si il vous double : n'empêche qu'il est pas figé par le froid et que sa traj' elle tremble pas à lui !
• Si vous le croisez : ne le regardez pas, ça suffirait à vous enrhumer.
• Si vous le doublez : c’est parce que vous êtes pressé de vous coller au radiateur à côté des chiottes au café des sports.
Joe la frime (plus communément appelé kéké)
Joe la frime c’est la dernière meule la plus chère de préférence avec la combi la plus chère et le cax le plus cher aussi. Le tout acheté neuf restera toujours neuf car Joe la frime ne roule pas, il frime.
Vous le croiserez sur les terrasses de café où il est bien de se montrer et dans les organismes de crédit.
Le moindre feu rouge est prétexte à prendre la pause en guettant derrière ses lunettes Gucci les regards convergents vers sa meule et lui. Il n’attache de l’importance à un motard qu’en fonction de sa moto. Si la vôtre est assez répandue, ne brille pas ou ne vaut pas chère, il ne vous considèrera probablement jamais comme un ami potentiel.
Joe la frime est gonflant, il ne sait pas parler d’autre chose que de sa meule dont il vantera souvent la super puissance, le super freinage avec une super partie cycle, sa meule qui a des supers arbres à came super chers, une super peinture perso et qu’il confie au meilleur super mécano de la région pour mettre un super kit dynomachin etc etc... Bref il n’est pas super passionnant en conversation et sur la route non plus.
Il fait une sortie par an pour aller sur le port de Saint Trop’ et vous en parlera toute l’année, photos à l’appui ! D’ailleurs si vous vous baladez avec un Joe la Frime, vous serez déçu il ne prendra que des photos de sa meule et vous passerez votre temps à vous entendre dire “tu peux prendre une photo de moi et ma meule steupl’ ?”.
Le truc qu’on pourrait entrevoir comme cool avec Joe la Frime est qu’il est toujours entouré de poules portant talons aiguilles et jupes tellement microscopiques qu’on pourrait les croire doublées en fourrure pour faire sac de sable, mais ça c’est une question de goûts...
• Si il vous double : qu'il frime ! Ce n'est pas son attirail à x mille euros qui va vous empêcher de profiter du paysage.
• Si vous le croisez : frimez !
• Si vous le doublez : frimez aussi !
Le suicidaire
Ames sensibles s’abstenir ! Ce motard suicidaire frôle en permanence le Darwin award. En un mot il est dangereux ! Pour lui et pour vous.
Filer à 210 compteur entre des files de boitaroues à proximité d’une école primaire à l’heure de la sortie, rouler comme un goret sur une route sinueuse, caillouteuse et bosselée sans visibilité, téléphoner en conduisant grâce à un kit piéton, ce mec est capable de tout ça et bien plus encore !
Pour lui moto signifie frisson, peu importe si dans son frisson il emporte des personnes qui n’ont pas choisi d’y être. Il est impossible de considérer que ce motard est conscient de son comportement et si c’est le cas alors il est réellement suicidaire. Le problème est qu’il est susceptible d’en suicider d’autres avec lui...
Un suicidaire veut avant tout une moto qui va vite et n’attache de l’importance qu’à la puissance et aux centimètres cubes.
Du style à chercher le wheeling en ville sans être capable d’en maîtriser un, il conduit super mal et n’a pas encore découvert qu’on pouvait conduire vite et propre. Il est par conséquent inefficace sur les routes et rouler avec lui n’a pas grand intérêt à part si vous êtes intéressé par le suicide collectif...
Ceci dit si vous êtes amateur de sensations fortes et que les montées d’adrénaline vous ravivent, sac de sable d’un suicidaire, c’est autre chose que le space mountain.
• Si il vous double : contrôlez vos rétros et préparez-vous à faire un freinage d'urgence ou un évitement.
• Si vous le croisez : si vous avez un brevet de sauveteur, vous le croiserez plus d'une fois.
• Si vous le doublez : vous n’avez aucun mérite, c’est trop facile de doubler un motard à terre !
Le fédéré
A ce qu’il paraît, ce motard là est en colère...
Il porte fièrement brassards, t-shirts et pin’s de sa fédé et affuble sa moto et son cax d’autocollants revendicatifs.
Toujours pris par une assemblée générale, une distribution de tracts, un affichage, une manif’ ou une permanence téléphonique à faire, le fédéré roule beaucoup en manif’ à deux à l’heure et lorsqu’il est sur la route, vous vous demandez si il ne serait pas un peu en croisade.
Il vous parlera beaucoup de sa fédé et son combat, prêchera souvent un converti et regardera à peine votre meule car si vous êtes motard, vous êtes potentiellement en colère et la moto que vous avez choisie, ça ne compte pas.
• Si il vous double : c'est pour remonter en tête du cortège de la manif’, il est responsable du haut parleur.
• Si vous le croisez : il doit veiller à ce que le service d'ordre ne soit pas trop submergé en fin de cortège.
• Si vous le doublez : vous allez rendre ce haut parleur oui !?
L’enragé
L’enragé c’est ce motard qui gesticule dans tous les sens, vocifère et tend facilement son majeur en direction des autres utilisateurs de la route.
Volontiers agressif, il se dira volontiers agressé alors qu’il vient lui-même de faire quelques queues de poissons et couper le chemin d’une maman avec poussette qui pourtant traversait au passage piéton.
L’enragé mérite souvent cette image de motard connard dont nous souffrons parfois. Il se gare sur un accès pompiers, ne fais pas gaffe à laisser le passage libre sur un trottoir étroit et devient agressif dès qu’il a son cax sur la tête.
Il dédaigne systématiquement les bagnoles et les perçoit comme ses ennemis. Il est également capable d’avoir cette attitude là face aux motards et ne tolère pas qu’on soit sur son chemin et si dans les embouteillages vous ne vous écartez pas à son passage, vous aurez droit à son klaxon, ces majeurs tendus, ses vociférations, ses pleins phares et ses rupteurs dans les oreilles.
Une moto doit pour lui faire du bruit et il s’en fiche de déranger les gens ; il respecte rarement le code de la route et c’est un vrai chauffard capable par exemple d’aboyer sur un gamin juste parce que celui ci a regardé sa moto.
Si vous ne roulez pas agressif comme lui, il vous considérera comme un poireau, si en plus de ça votre moto ne fait pas un bruit de tronçonneuse, vous serez pour lui la pire des lopettes.
L’enragé sévit le plus souvent en milieu urbain et il est très rare de le croiser en balade ou dans la pampa car le calme lui fait peur et il a un très mauvais souvenir d’une baston avec une vache normande qui a regardé d’un peu trop près sa moto.
• Si il vous double : laissez le partir loin, vous risquez de vous retrouver avec un rétro de bagnole sous les roues.
• Si vous le croisez : laissez râler, ça lui passera avant que ça ne vous arrive.
• Si vous le doublez : ne soyez pas surpris, c'est normal qu'a 100 km à la ronde vous l'entendiez encore vociférer.
Le jacky
Il est difficile de mieux expliquer ce qu'est un jacky que le célébrissime site http://www.chez.com/jacky/ mais notons tout de même quelques particularités du motard jacky.
Adepte des sportives et des maxi roadster, le motard jacky est un parfait ringard qui ne recule devant aucune pièce anodisée, aucune bulle fluo, aucun néon et aucune touche de carbone.
Le summum du summum pour un jacky est bien sûr la peinture perso et là tout y passe : personnages de dessins animés, paysages, impacts de balle en trompe l’œil, drapeaux à damiers, pin-ups, peintures à reflets irisés, tout, il est capable de tout ! Et parfois il agrémente sa meule de moumoute sur la selle...
Le motard jacky est un gamin qui a besoin de ses beaux (enfin beaux pour lui) joujoux pour exister : le sac de sable qui est assorti aux bottes qui sont assorties aux gants qui sont assortis au blouson ou à la combi elle-même assortie au cax qui est assorti à la peinture perso de la moto de laquelle le porte-clé sera bien évidemment… assorti.
Il n’aura de considération que pour les motos tunées et les couleurs flashy et aura le mauvais goût d’en plus de ça kiffer les boitaroues.
Maniaque, il ne supporte pas la moindre trace sur sa moto et par conséquent il ne roule pas et consomme plus de fée du logis que d’essence. Il est donc très intéressant de racheter une meule de jacky (en admettant qu’un jacky soit capable de se séparer de sa meule). Le problème c’est que sa moto finit très souvent par ressembler à une espèce de machin face auquel vous en arrivez même à vous demander ce que c’était à la base...
• Si il vous double : oui, oui, c’était bien un GSXR à la base
• Si vous le croisez : si vous vous sentez d’humeur teigne, roulez dans un flaque pour l’éclabousser...
• Si vous le doublez : c’est normal, si il n’avance pas c’est pour ne pas choper de moucherons.
Le gaffeur
Attention, le gaffeur n’est pas à confondre avec le poisseman, le gaffeur est juste à la limite de passer poisseman mais sans y parvenir. Il en est souvent à la limite d’une part parce qu’il a droit à une chance extra ordinaire et d’autre part parce qu’il se trimballe toujours avec vous pour veiller à sa survie.
Le gaffeur est du style à faire le plein et à ne s’apercevoir qu’une fois à la caisse qu’il a mis du gazole dans son réservoir, il met le pied dans le seau de flotte pourrie pour nettoyer les pare-brises en descendant de sa meule à la pompe à essence, il prend l’autoroute en sens inverse, d’ailleurs c’est un pro du sens interdit.
Lorsqu’il démarre sa meule, il oublie régulièrement la béquille ou le coupe circuit et quand il la gare il n’est pas rare qu’il vide la batterie à cause de son feu de parking qu'il a allumé par inadvertance ; mais c’est pas grave, vous l’aiderez à pousser…
Il perd régulièrement ses papiers en roulant mais comme vous êtes là pour les rattraper au vol ce n’est pas bien grave non plus...
Bref il est juste complètement étourdi, il faut garder un œil sur lui en permanence. Il risque de dénigrer une brêle et de se foutre d’un motard avec un blouson rouge sans savoir à qui il s'adresse (eh oui c’est de votre brêle et de votre blouson qu’il parle depuis trois plombes) c’est pas grave, c’est juste du folklore et puis c’est rigolo.
Là où ça se gâte c’est quand il ne s’aperçoit pas qu’il a attaché se meule sur la grille du soldat inconnu sous l’arc de triomphe une veille de 14 juillet avant de partir en week-end...
• Si il vous double : ce n'est pas pour vous faire peur ou vous impressionner, il a juste oublié qu'il était en train de griller une ligne continue devant les flics avec un 33 tonnes qui arrive en face.
• Si vous le croisez : soyez sympa, faites lui signe que sa braguette est ouverte et dites lui qu'il est sorti en chaussons ce matin.
• Si vous le doublez : c'est qu'il a oublié de démarrer
Re: quel motard etes vous ?
EXCELLENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonne journée Chef !!!!! (il manque bien sûr le motard chef dans ta liste ... )
mariehelene- Nombre de messages : 52
Date de naissance : 20/12/1964
Age : 59
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: quel motard etes vous ?
moi j'ai trouvé pour notre grand CHEF c'est Le kudacié et je pense qu 'il y en a deux autres du forum que je ne dirais le nom je pense qu'ils se reconnaitront
babeth 24- Nombre de messages : 1247
Date de naissance : 17/04/1970
Age : 54
Localisation : ambierle 42820
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: quel motard etes vous ?
J'ai pas tout lu cette fois.
mais je vais tout de même répondre à la question.
Je suis le plus beau, le meilleur, le plus rapide, le plus con, j'ai la plus belle moto, la plus rapide, la plus propre.
Vous l'avez compris, je suis DIEU
mais je vais tout de même répondre à la question.
Je suis le plus beau, le meilleur, le plus rapide, le plus con, j'ai la plus belle moto, la plus rapide, la plus propre.
Vous l'avez compris, je suis DIEU
remy31500- Nombre de messages : 733
Date de naissance : 21/06/1973
Age : 51
Localisation : Aucamville 31
Date d'inscription : 06/01/2006
Re: quel motard etes vous ?
et la marmotte plis le chocolat dans le papier alu
babeth 24- Nombre de messages : 1247
Date de naissance : 17/04/1970
Age : 54
Localisation : ambierle 42820
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: quel motard etes vous ?
Excellent!!
vara19100- Nombre de messages : 111
Date de naissance : 16/01/1979
Age : 45
Localisation : Brive-La-Gaillarde
Date d'inscription : 29/11/2008
Re: quel motard etes vous ?
On apprend des choses ici!
jeanagen- Nombre de messages : 70
Date de naissance : 17/11/1955
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Re: quel motard etes vous ?
mais je me demande bien a qu elle categorie j appartient
VARALAIN- MODERATEUR
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Re: quel motard etes vous ?
C'est excellent et il y a beaucoup de vrai dans ces caricatures....
Perso, j'ai trouvé dans quelle catégorie où je me situe le +
Perso, j'ai trouvé dans quelle catégorie où je me situe le +
Re: quel motard etes vous ?
babeth 24 a écrit:
moi j'ai trouvé pour notre grand CHEF c'est Le kudacié et je pense qu 'il y en a deux autres du forum que je ne dirais le nom je pense qu'ils se reconnaitront
on veut des noms
VARALAIN- MODERATEUR
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Date de naissance : 12/11/1964
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Localisation : au pays du foie gras et de l Armagnac
Date d'inscription : 20/11/2005
Re: quel motard etes vous ?
EXCELLENT !!!! jamais lu ça , on se reconnait chacun dans sa "catégorie"
Invité- Invité
savage 81- Nombre de messages : 141
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